La plus grande caméra astronomique du monde bientôt prête à scruter le ciel
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Tout juste assemblée, la caméra LSST [1] est désormais prête à être acheminée depuis le SLAC National Accelerator Laboratory aux États-Unis vers l’Observatoire Vera C. Rubin [2] au Chili où elle sera installée en mai 2024. Dotée de 3,2 milliards de pixels, c’est la plus grande caméra astronomique jamais construite [3]. Sa conception aura nécessité près de deux décennies et mobilisé plusieurs centaines de scientifiques du monde entier, dont plusieurs équipes du CNRS [4].
Pendant les dix prochaines années, la caméra observera le ciel austral quotidiennement, à raison de 800 clichés par nuit, couvrant chacun une surface équivalente à 40 fois celle de la Lune. Ses deux objectifs : étudier et cartographier en 3D l’Univers observable dit « statique », mais aussi surveiller les phénomènes célestes dits « transitoires ».
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Espace presse du CNRS
[1] Legacy Survey of Space and Time.
[2] Du nom de l’astronome américaine Vera C. Rubin qui fut la première à établir la présence de matière noire dans les galaxies.
[3] Ce projet est porté par le Laboratoire national de l’accélérateur SLAC (National Accelerator Laboratory) dépendant du département de l’Énergie des États-Unis (DoE) et administré par l’université de Stanford, en Californie. Cette caméra figure dans le Guinness World Records.
[4] Issues du Centre de Calcul de l’IN2P3 (CNRS), Centre de Physique des Particules de Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université), Laboratoire Astroparticule et Cosmologie (CNRS / CEA / Université Paris Cité / Observatoire de Paris), Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules (CNRS / Université Savoie Mont-Blanc), Laboratoire de Physique de Clermont Auvergne (CNRS / Université Clermont Auvergne), Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (CNRS / Université Grenoble Alpes), Laboratoire de Physique Nucléaire et de Hautes Énergies (CNRS / Sorbonne Université / Université Paris Cité), Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon (CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1), Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie (CNRS / Université Paris-Saclay / Université Paris-Cité) et Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (CNRS / Université de Montpellier).